« Les cloches de la capitale du Haut-Doubs raisonnent »
Pontarlier est une commune française située en région de Franche-Comté, chef-lieu d’arrondissement et sous-préfecture du département du Doubs. Elle fait partie de la communauté de communes du Grand Pontarlier.
Centre commercial, industriel, culturel et touristique du Haut-Doubs, Pontarlier, située à plus de 800 mètres d’altitude dans le massif du Jura. C’est la deuxième ville la plus haute de France après Briançon1. Elle connaît une renommée mondiale pour son absinthe (dont elle est la capitale), réintroduite depuis décembre 2001, mais aussi pour son apéritif anisé « Le Pontarlier », elle se situe sur l’itinéraire franco-suisse de la Route de l’absinthe. Elle fait également partie du réseau des Plus Beaux Détours de France.
L’église Saint-Bénigne: Ses origines restent inconnues. Rien ne subsiste de cet édifice primitif, qui a sans doute servi de relais dès avant le XIe siècle entre les abbayes Saint-Bénigne de Dijon et Saint-Maurice d’Agaune (dans le Valais suisse).
Le portail latéral nord est l’élément le plus ancien (XVe siècle). L’édifice a été remanié à plusieurs reprises.
Le clocher-porche typiquement comtois est coiffé d’une toiture dite à l’impériale, recouverte de tuiles vernissées. Une tour extérieure abrite l’escalier d’accès à l’horloge, aux cloches et à la chambre du guetteur chargé de donner l’alerte en cas d’incendie. Une nef, composée d’un vaisseau central et deux bascôtés bordés de chapelles latérales, précède le choeur construit en 1809. Une chapelle des Soldats est construite en 1920 en mémoire des victimes de la Première Guerre Mondiale. Le voûtement de l’ensemble n’est pas uniforme : voûtes d’arêtes, voûtes d’ogives et plafond. En 1970, le chanoine Prenel lance une importante restauration achevée en 1974 avec la pose de vitraux du peintre Alfred Manessier (1911-1993) qui constituent un itinéraire spirituel inspiré de Saint Jean de la Croix (1542–1591) jusqu’à l’Alleluia de la rosace du choeur (illustration ci-contre).
À noter, divers éléments mobiliers dont plusieurs sont protégés au titre des Monuments Historiques : une statue en bois polychromé de la Vierge à l’Enfant dite Vierge de Lausanne (XVe siècle), le maître-autel créé par Irène Zack (1970), les orgues du XVIIIe siècle restaurées et enrichies d’un positif en 1982, la chaire à prêcher (1754), un Christ gisant (XVIe siècle), une Vierge Noire à l’Enfant dite Notre-Dame des Ermites ou Notre-Dame d’Einsiedeln (1690) qui fait l’objet d’un culte très répandu dans le Haut-Doubs.
L’église Saint-Bénigne de Pontarlier abrite 4 cloches:
Cloche 1: « Albertine-Céléstine », Diamètre 163,0 cm, Poids 2 650 kg, Fondue par François Humbert, à Morteau, en 1855 Chante le SI2
Cloche 2: « Rozane », diamètre 135,8, Poids 1 510kg, Fondue par François Humbert, à Morteau, en 1 855 Chante le RE3
Cloche 3: Nom NC, Diamètre 113,4 cm, Poids 850kg, Fondue par J.D Rognon, à la Grand’Combe en 1 804, Chante le MI3
Cloche 4: Nom NC, diamètre 96,6 cm, Poids 500 kg, Fondue par J.D Rognon à la Grand’Combe, en 1804, Chante le SOL3
Petit bonus!
Mon reportage: Le plenum
Mes vives remerciements à Mr Querry, pour l’accès au clocher, ainsi qu’à son accompagnement.
Remerciements également au père Boiteux ainsi qu’au diacre, Mr Huguenin pour leurs grandes gentillesses, et surtout, pour cette sonnerie tardive, sonnerie dite « Spécial ».
Les fondeurs Mortuaciens se distinguent particulièrement sur cette magnifique sonnerie, avec sans doute, la pièce de F.Humbert la plus jolie, je veux biensur parler du Bourdon.
Avec le soutien de la ville de Pontarlier: http://www.ville-pontarlier.fr/
Et celui de la paroisse de Pontarlier: http://paroisse.pontarlier.free.fr/