Le Temple
« Trois cloches dans la Sibérie Suisse »
…Le Village…
Le jolie petit village de La Brévine, jouit d’une tranquillité sans pareil , situé à près de 1 050 mètres d’altitude, entre les villes Du Locle et Des Verrières, le nombre d’habitants s’élève à près de 650 âmes, c’est ici que la température la plus froide de Suisse fut relevée le 12 Janvier 1 987, c’est d’ailleurs ce statut qui fait connaître La Brevine en Suisse, et au delà des frontières Françaises. Le surnom de ce petit village est à juste titre « La petite Sibérie Suisse ». Autre lieu incontournable, que ce soit l’été, ou l’hiver, c’est le lac des Taillères. L’hivert, lorsque le lac est gelé, les amateurs de patins peuvent assouvir leurs envies de patiner, c’est une grande patinoire naturelle, prévoyez tout de même de bons moufles, écharpe et polo, car encore une fois, il y fait très froid, de plus, la bise est bien persistante.
…L’hsitoire…
La région est habitée depuis le milieu du XVe siècle. Le village s’appelait alors La Chaux-des-Taillères. Le nom actuel provient de brevena, qui signifie abreuvoir en patois. Le village a été incendié en 1831, et ne compte donc que peu de maisons anciennes. Au milieu du XVIIe siècle, on y découvrit une source martiale, riche en carbonate de fer. Au milieu du XIXe siècle, des bains y furent édifiés, grâce à une subvention du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse qui était alors encore prince de Neuchâtel. Les bains ne sont aujourd’hui plus en fonction.
…Le Temple…
Le temple de La Brévine fut élevé en 1604 par les habitants de La Chaux-de-Remousse et de La Chaux-des-Taillères car ceux du Locle, de Môtiers et de Travers étaient trop éloignés. L’édifice est classé monument historique en 1924. Il a été restauré au cours des années 1925 à 1929. Dès 2001, la Commune de la Brévine a engagé des travaux de conservation et restauration de l’édifice en commémoration du quadricentenaire de sa construction, en 2004. Un cadran solaire est posé en 1806 sur la façade sud de la tour. Ce méridien est dû au travail du justicier Abraham Matthey.de-l’Etang et Samuel Hoffe. Ce cadran est remplacé en 1958 par le cadran actuel, calculé par Edmond Guyot, ancien directeur de l’Observatoire cantonal. Au-dessus de la porte d’entrée, l’inscription intrigue par son côté très personnel et le mystère subsiste sur l’identité et la fonction exacte d’Israel Huguenin. Maurice Neeser (pasteur en 1917) suppose qu’il s’agit de la personne qui s’est occupée de la direction générale des travaux. Les vitraux que l’on peut admirer actuellement sont l’œuvre de Louys Châtelain, Louis Rivier et Jules Courvoisier. Situés à l’est du temple, la rose et le vitrail sont inaugurés en 1917. Au centre figurent les armoiries de la Brévine entourées d’une couronne de bruyère des marais. La fontaine, en fait, représente un abreuvoir d’où le nom « brévine ».
…La Montée…
La montée se fait directement par le porche du temple, dans la tour, un joli escalier de bois nous fait monter quelque 10 mètres, l’accès est très sûr, et assez récent, Une deuxième série d’escaliers en bois, plus anciens nous fait arriver sous les trois belles cloches de La Brévine.
…Présentation Des Cloches…
Les cloches du temple sont au nombre de 3 , les deux grandes sont du XXe siècle, et la petite, estimée du XVe siècle, c’est en tout points, la plus intéressante de l’ensemble campanaire, pourquoi? Déjà son âge, les inscriptions Gothiques me laissent croire qu’elle est plus ancienne que le temple en lui-même, selon les dires des personnes que j’ai eu la chance de rencontrer aux Gras lors du début de mon aventure des ClochesComtoises, « L’ancienne petite cloche de l’église fut déplacée à la Brévine durant la guerre de Trente Ans, pour éviter que les Suédois ne nous la volent, les habitants demandèrent au peuple de La Brévine de la garder en lieu sûr, depuis, on ne sait pas si elle fut restituée, ou bien si ils l’ont gardé », je ne peux émettre mon opinion là-dessus, mais pas mal de choses concordent, de plus, le village de La Brévine et Des Gras se sont épris d’une grande amitié, est-ce un signe? La cloche 2 fut fondue en l’an 1 921, comme sa grande sœur, elle porte l’inscription « La Brévine Unanime » surmontée du blason de la commune. Enfin, la grande, qui a travers ses quelques inscriptions, nous fait part de ses « naissances », elle fut fondue une première fois en 1 644, puis en 1 806 par Bournez, et enfin, en 1 921 par Charles Arnoux, d’Estavayer.
…Les Cloches…
…Cloche 1…
Pas de nom, Diamètre 128,6 cm, Poids 1 260 kg, fondue par C.Arnoux, à Estavayer, Chante le Ré3
…Cloche 2…
Pas de nom, Diamètre 99.9 cm, Poids 660 kg, Fondue par C.Arnoux, à Estavayer, Chante le Sol3
…Cloche 3…
Nom NC, Diamètre 70,2 cm, Poids 208 kg, Fondeur NC, Estimé au 15e siècle, Chante le Do#4
…La Vidéo…
…Mes Remerciements…
Je tiens à remercie chaleureusement M.Gasser, président du Conseil Communal, pour son accueil si chaleureux, ainsi que pour son autorisation de venir filmer les cloches du temple pour ce reportage, je le remercie pour la volée spéciale accordée pour cette occasion.
Je remercie de-même M.Pluquet & M.Margueron, Employés communaux, pour leur présence pour la montée, je les remercie aussi pour leurs accueils chaleureux.
Soutenue par le village de La Brévine
…Sources Textes…
http://www.notrehistoire.ch/medias/102067