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Metz

Cathédrale Saint-Etienne

La construction de la cathédrale actuelle fut peut-être voulue par l’évêque Conrad de Scharfenberg, en même temps que les cathédrales de Reims (1207) et de la toute proche Cathédrale de Toul (1210-1220), du Mans (1217), d’Amiens (1221). Seule la nef ottonienne fut à cette époque détruite, jusqu’au niveau des fondations, le chevet et le transept, ainsi que Notre-Dame-la-Ronde, étant épargnés. De cette première campagne de construction datent les parties basses des murs de la nef et les bases des supports d’arcades. Sous l’épiscopat de Jacques de Lorraine (1239-1260), le parti de l’élévation fut modifié. L’élan gothique devait l’emporter devant toute autre considération. C’est donc aux alentours de 1240 que débutent les travaux de l’édifice gothique actuel, d’abord une première campagne concernant les nefs collatérales en style gothique primitif puis un nouveau plan pour la nef principale en style rayonnant.Il fut également choisi de reconstruire la collégiale Notre-Dame, pour l’intégrer au nouveau style de la cathédrale. Cette surélévation du projet initial se traduit par une disproportion, entre les grandes arcades (12,50 m) et les fenêtres hautes (19 m), proportions inverses de celles de la cathédrale d’Amiens (18,20 m et 13 m). Une frise d’arcs trilobés masque judicieusement l’épaississement des murs, au-dessus des grandes arcades.Au milieu du xiiie siècle, la reconstruction de Notre-Dame-la-Ronde est entreprise en conservant, semble-t-il, les piliers ronds de celle-ci, alignés sur l’ancienne nef ottonienne. Le nouveau chœur de la collégiale, épaulé par les deux premiers contreforts sud de la cathédrale, indique une construction concertée dès cette époque. Dans la deuxième moitié du xiiie siècle, les bases des deux tours harmoniques de la cathédrale, à double fenestrage, sont achevées. Les supports en attente, actuellement visibles vers les troisième et cinquième travées des faces nord et sud, indiquent que le projet de double fenestrage devait s’appliquer à tout l’édifice, comme à Noyon, Beauvais, ou Troyes. Dans le dernier quart du xiiie siècle, une claire-voie est ménagée au niveau du triforium, sous les fenêtres hautes. La construction de celles-ci, de style gothique rayonnant, s’achève dans le premier tiers du xive siècle. Pour récolter de nouveaux fonds, la confrérie de Sainte-Marie et de Saint-Étienne est créée vers 1330. Le financement de la fabrique est aléatoire, et provoque l’arrêt du chantier à plusieurs reprises. Il dépend, en effet, des dons des fidèles, des ventes d’indulgences, des prébendes vacantes du Chapitre, ou des largesses de l’évêque.Vers le milieu du xive siècle, la charpente de la toiture est posée, et l’évêque Adhémar de Monteil fait élever une chapelle dans la cinquième travée du collatéral sud. En 1356, l’empereur Charles IV venu à Metz pour promulguer la bulle d’or est reçu dans la cathédrale de Metz. Cette première campagne de construction s’achève avec le voûtement de la nef, entre 1360 et 1380. La hauteur de ses voûtes (41,7 m), place la cathédrale de Metz derrière celle de Beauvais (48 m avant effondrement), et celle d’Amiens (42,3 m) dans la course aux records gothiques. À cette époque fut détruite la cloison qui séparait encore la nef de Saint-Étienne de celle de Notre-Dame. Le sol de celle-ci fut alors abaissé au niveau de celui de la cathédrale, ce qui explique le déchaussement des piliers des trois premières travées. Seul le chœur fut laissé au niveau primitif. Les grandes baies, notamment le fenestrage de la façade occidentale, encore occultées par des ais de bois, furent vitrées. Un contrat est passé en 1381, entre le Chapitre et le maître-verrier Hermann de Münster, pour la réalisation du grand « O », la rose occidentale. Celui-ci eut le privilège d’être inhumé à l’intérieur de la cathédrale. Le maître d’œuvre, Pierre Perrat, connu aussi par ses travaux à Toul et Verdun, fut également autorisé en 1386 à avoir sa sépulture dans la cathédrale. Ceci nous confirme l’importance accordée tant aux architectes qu’aux artisans de renom travaillant pour l’Œuvre, ces derniers accédant au statut d’artiste. Il faut attendre la fin du xve siècle pour que la construction de la cathédrale reprenne.La seconde campagne de construction (1440-1552)

En 1473, l’empereur Frédéric III et son fils Maximilien assistent à un office dans la cathédrale. La cathédrale est alors un édifice stylistiquement composite, dont la nouvelle nef gothique épouse, tant bien que mal, l’ancien chevet du sanctuaire ottonien. Le chantier s’anime de nouveau en 1486, lors de la reconstruction du transept et du chœur ottonien. Entre temps, la chapelle d’Adhémar de Monteil, dite chapelle des évêques, est reconstruite par Jean de Commercy en 1440. En outre, un incendie ravagea la toiture en 1468, ce qui décida les bourgeois messins à reconstruire la partie supérieure de la tour de la Mutte, beffroimunicipal. Cette tour, ainsi que la tour du Chapitre au Nord, est longtemps restée coiffée d’un colombier de bois. Hannes de Ranconval le remplaça de 1478 à 1481 par une flèche de style gothique flamboyant.La seconde campagne de construction s’ouvre réellement en 1486, avec la démolition du bras nord du transept, reconstruit aussitôt dans le même style et avec la même élévation que la nef. Les fondations sont creusées, d’après la chronique, à une profondeur dépassant le niveau de la rivière. Le bras nord du transept est achevé en 1504, avec la pose des vitraux de Théobald de Lixheim. La démolition des vestiges ottoniens se poursuit par le chœur, ses deux tours romanes, et en 1508 par le bras sud du transept. Celui-ci sera reconstruit avant 1521, date de la pose des premiers vitraux de Valentin Bousch. Le chœur est déjà voûté à cette date, mais les derniers vitraux de Bousch ne seront posés dans cette partie qu’en 1539. Un jubé, supprimé en 1791, clôture la nef en 1525. La cathédrale sera consacrée le 11 avril 1552. Si la construction de la cathédrale s’achève à cette date, l’édifice connaîtra encore de nombreux aménagements (…)Dans chaque tour, se trouve des cloches, nous avons, dans la tour du Chapitre qui s’élève à 68m, 5 cloches de volées, allant du La3 au La2, ces cloches sont disposées sur un beffroi en bois, qui leurs permettent de sonner à toute volée. Présentation des 5 cloches:

Cloche 2: « Marie », Diamètre 172,5 cm, Poids 3 100 kg, Fondue par Gaultier & Guyot, en 1 665, Chante le La2

Cloche 3: « Catherine », Diamètre 152,5 cm,  Poids 2 423 kg, Fondue par F.J. Goussel en 1 890, Chante le Do#3

Cloche 4: « Clément », Diamètre 120,6 cm, poids 1 137 kg, Fondue par Bollée, à Orléans en 1 950, Chante le Mi3

Cloche 5: « Marie-Immaculée », Diamètre 110 cm, Poids 800 kg, Fondue par Otto, à Sarrelouis, en 1 954, Chante le Fa#3

Cloche 6: « Etienne », Diamètre 94,4 cm, Poids 540 kg, Fondue par Rincher à Sinn (Allemagne), en 1 999, Chante le La3

Quelques photos complémentaires:

  

  

  Puis dans la tour de la Mutte, qui elle s’élève à 93 m au sommet de sa flèche, nous avons là, 3 cloches, une, et pas des moindres, dans la tour, cette cloche n’a pas sonnée depuis la fin de la 1ère guerre mondiale, mais, depuis peu, des travaux visant à redonner de la voix a cette cloche, se sont achevés, cette cloche, répondant au doux nom de « La Mutte » peut de nouveau sonner, c’est la plus grosse cloche de Moselle, et de Lorraine, avec ses 8t300, puis plus haute, dans la flèche de la tour, se trouve deux cloches, présentation de toutes ses cloches:Cloche 1: « La Mutte », Diamètre 232,1 cm, Poids: 8 500 kg, Fondue par les saintiers Dubois, Sonnoys, Hutinet et Voitier, en 1 605, chante le Fa#2 bas.

Autres photos de « La Mutte »

  Cloche dans la flèche:« Le Tocsin », Diamètre 125 cm, Poids 1 500 kg, Fondu en 1 501, Chante le Mib3

« Mademoiselle de Turmel », Diamètre d’environ 50 cm, Poids d’environ 70 kg, Fondue en 1 875, Chante le Sol#4

Outre les tours, 3 autres cloches, rythment le quotidiens des Messins, puisqu’elle sonnent les heurs, deux petites cloches sonnant le Si4 et le Lab4 sont utilisées pour les quart, et la grosse , répondant en Mib3 sonne les heurs.

La petite sonnant le Lab4, est datée de 1 398 (celle de droite), la petite en Si4 (à gauche), nous ne connaissons pas sa date, quant au Mib3, il date de 1 413, son poids? Conséquent, environ 2T:La cloche des heures: Poids, entre 1800 et 2 000kg, Fondue en 1 413, Chante le Mib3

Cloches des quarts:

Droite: Fondue en 1 398, Chante le Sib3

Gauche: Pas de date, Chante le Si3 (très proche de sa voisine)

La vidéo sur les cloches de la cathédrale:

Solo de « La Mutte » (Bande audio):

Je tiens à adresser mes plus vifs remerciements au Centre Des Monuments Nationnaux pour leur accord exceptionnel que d’avoir pu accéder aux entrailles de la cathédrale, ainsi qu’aux tours hébergent les cloches.
Je lance mes plus sincères remerciements à la D.R.A.C. Du grand-est, qui, sans leur accord, rien de cela n’aurait été possible, C’est-à-dire, la visite, et les sonneries spéciales!

Je tiens à remercier plus précisément M. Marinosa, instructeur à l’U.T.A.P. de Moselle, pour la visite guidée dans des lieux de la cathédrale, où peu de gens y ont accès.

Enfin, je remercie l’ensemble de la cathédrale de Metz, pour leur accord que de sonner les cloches, je remercie M. le Chanoine Gabriel NORMAND, doyen du Chapitre, et le Chanoine DE BACKER, pour leurs présences.

 

 

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