Collégiale Saint-Antoine
« 3 cloches au pays médiéval »
Le Village
Le joli petit village de Nozeroy, fort de ses 450 habitants, se situe dans le Val-De-Mièges, au nord du département du jura. Ce village possède un fort patrimoine médiéval, ce qui attire de nombreux touristes, son patrimoine lui confère le statut de « Petite Citée De Caractère ».
Son Histoire
Au centre du val de Miéges s’élève une montagne isolée, aux escarpements rapides, dont le sommet a la forme d’un triangle isocèle. La ville de Nozeroy est assise à la pointe de ce rocher. La plaine ondulée qui l’entoure, le voisinage des montagnes de la haute Joux, couvertes de sapins, et de la basse
Joux, donnent à cette ville, selon les diverses saisons de l’année, une variété de couleur, de mouvement, qu’on trouve rarement ailleurs. Le chemin tracé sur le seul côté accessible de la colline, au sud-est, est bordé d’habitations qui, sous le nom de faubourg, se continuent jusqu’à une porte monumentale, dite la porte de l’Horloge. Avant de pénétrer dans l’intérieur de la ville, on rencontre deux places, appelées la
place Henri IV et la place de la Tranchée, où viennent aboutir deux longues promenades établies sur les anciens fossés et qui forment les boulevards extérieurs. Après avoir franchi la porte, se déroule, dans toute son étendue, la Grande-Rue, communiquant par plusieurs ruelles à d’autres rues qui lui sont parallèles. Le ruisseau du Serpentin côtoie la base de la montagne au couchant, en se précipitant de cascade en cascade, et met en mouvement un grand nombre d’usines disposées d’une manière très pittoresque. Les diverses étymologies assignées au nom de Noseroy paraissent toutes si peu vraisemblables, que nous nous abstiendrons de les discuter et même de les reproduire. Les commencements de cette ville ne sont pas connus : sa position, fortifiée par la nature, dut souvent servir de refuge dans l’antiquité aux populations répandues dans le val de Miéges et devenir un oppida en temps de guerre ; mais nous n’avons, pour appuyer cette conjecture, que de vagues traditions mythologiques. Une voie gauloise ou romaine, venant de Pontarlier et descendant à Champagnole, passait non loin de Nozeroy. Gilbert Cousin signale la découverte faite sur ses bords, à Charency, d’une infinité de médailles. Entre le pied de la montagne et le village de Trébief, on a reconnu trois tumuli qui renfermaient des ossements humains et des armes. Ces tombeaux pouvaient remonter au Ve ou au Vie siècle. Le val de Miéges fit partie des biens donnés, de 517 à 523, par Sigismond, roi de Bourgogne, à l’abbaye d’Agaune, et devint ainsi, au Xe siècle, un membre de la seigneurie de Salins. Une partie de son territoire, inféodée à des vassaux plus ou moins puissants, passa par des acquisitions successives entre les mains de Jean de Chalon l’Antique, qui bâtit sur la montagne un château destiné à être le centre d’un de ses plus beaux domaines.
Sa Collégiale
Elle fut construite au 15e siècle à la place d’une chapelle datant du 13e, sur l’initiative de Jean de Chalon-Arlay III (premier Prince d’Orange). Assise sur les remparts, elle faisait partie du système défensif de la ville forte. Ici se trouvait la 3ème porte fortifiée de Nozeroy, aujourd’hui disparue. L’édifice a été surmonté, jusqu’à l’incendie de la ville en 1815, d’un clocher central à flèche pyramidale. En 1830, il a été remplacé par un clocher plus modeste, en même temps qu’on été réalisés le prolongement des collatéraux et le remaniement de la façade. Elle est de style gothique.
L’accès Aux Cloches
Pour aller aux cloches, une simple porte nous mène à un joli escalier en colimaçon, il nous faut gravir 10 mètres pour arriver au seul palier intermédiaire , de là, nous sommes déjà au niveau du beffroi, il nous faut juste gravir 4 mètres supplémentaires grâce à un escalier en bois, pour arriver sous les cloches.
Les Cloches
Les cloches se comptent au nombre de 3, les deux plus petites, de même époque, et également les plus anciennes de l’ensemble, sont les oeuvres du saintier de Morteau, François Humbert, elles datent de l’an 1 856, et pèsent respectivement 600 et 1 000 kg. La plus grosse des cloches, le « Bourdon », bien qu’il n’en ait pas un, car que la note émise est proche du Si2, ce Do3 au profil renforcé, pèse pas moins de 2 500 kg, et est l’oeuvre du fondeur Burdin, elle nous provient de Lyon. La charpente du beffroi est tout bonnement impressionnante, bien que celle-ci bouge pas mal…
Présentation Des Cloches
Cloche 1
Nom: « Jeann-Marie-Louise », Diamètre 158,8 cm, Poids 2 505 kg, Fondue par A.Burdin, en 1 869, à Lyon, Chante le Si2
Cloche 2
Nom: « Marie-Antoinette », Diamètre 120,0 cm, Poids 1 035 kg, Fondue par F.Humbert, en 1 856, à Morteau, Chante le Mi3
Cloche 3
Nom: « Florentine-A(???) », Diamètre 103,8 cm, Poids 615 kg, Fondue par F.Humbert, en 1 856, à Morteau, Chante le Fa#3
La Vidéo
Les Remerciements
Je remercie chaleureusement M. Le maire de la ville de Nozeroy, pour son aimable accord que de monter et sonner les cloches pour la réalisation de cette petite vidéo.
Je remercie également M. Germain, la personne s’occupant du lieu, pour l’ouverture du clocher.
Merci à Antoine C. pour l’accompagnement au clocher.
Certains textes proviennent du site de la commune.
Soutenu par la ville de Nozeroy.