Eglise Saint-Vendelin
« Trois dames de bronze au pays des étangs »
Le village
Anjoutey est un charmant village du T.De-Belfort, peuplé par 650 âmes. Le village est traversé par sa petite rivière qui s’appelle « La Madeleine ». De superbes photos sont à y faire. Les environs sont riches, en terme de biodiversité, puisque l’agglomération est entourée par quelques étangs, propices à la vie.
L’histoire
En 1234, Thierry, seigneur de Rougemont, fait don d’une propriété sise à Anjoutey au prieuré de Saint-Nicolas situé près de Rougemont. Le village était alors sous la juridiction du lieutenant du Rosemont. Vers 1332 le domaine du Rosemont fut rattaché au Comté de Ferrette qui resta possession des Habsbourg jusqu’à la Guerre de Trente Ans. La ferme de La Charme, un écart d’Anjoutey, existait déjà au XVIe siècle. Le village a fait partie de la paroisse d’Étueffont jusqu’en 1775, date de la construction de l’église actuelle, placée sous le patronage de Saint-Vendelin. Bourg-sous-Châtelet et le petit village de Lamadeleine-Val-des-Anges furent alors rattachés à cette nouvelle paroisse. Longtemps agricole, Anjoutey a vu s’installer au XIXe siècle des petites industries qui profitaient de la force motrice hydraulique de la rivière : un moulin à tan transformait les écorces de chêne récoltées par les habitants en une poudre destinée au tannage des cuirs. Vers 1855, le tissage mécanique et les différents ateliers de tissage à bras occupaient plus de deux-cents personnes. En 1932, un grave incendie mit fin à cette activité. À l’automne 1913, fut inaugurée la ligne de chemin de fer Belfort-Étueffont qui traversait le village. Son exploitation durera 35 ans, jusqu’en juillet 1948. Actuellement Anjoutey est surtout un village résidentiel qui conserve une activité agricole réduite. Deux petites zones artisanales ont été aménagées pendant les deux dernières décennies.
L’église
De taille modeste, cette église, surmontée de sa flèche de quelques 35 mètres, domine les alentours. Le grès rose donne cette couleur à l’édifice. Il est à noter que l’ancienne horloge de l’église fut restaurée, et mis en exposition dans la nef de l’église.
Le clocher
Construit du même matériau que le reste de l’église, ce dernier s’élève à 35 mètres.
Les cloches
L‘accès aux cloches est particulièrement simple, il nous faudra monter au niveau de la tribune, où trône un bel orgue. Derrière ce dernier, se trouve une porte pour arriver dans la tour. Ensuite? Quelques escaliers en bois sont à gravir pour arriver aux cloches. Arrivé aux cloches, je constate que le clocher est bien rempli, j’ai à peine la place pour passer! Elles se comptent au nombre de trois, trois vaillantes dames fondues de même époque et du même saintier, la présentation est à voir ci-bas.
Présentation des cloches
Cloche 1
Nom: « Joséphine-Catherine-Emilie », Diamètre 119,5 cm, Poids 985 kg, Fondue par Robert Hartmann (J.), en 1 869, à Urville, Chante le Mib3
Cloche 2
Nom: « Marie », Diamètre 107,7 cm, Poids 710 kg, Fondue par Robert Hartmann (J.), en 1 869, à Urville, Chante le Fa3
Cloche 3
Nom: « Marie-Anne », Diamètre 96,9cm, Poids 490 kg, Fondue par Robert Hartmann (J.), en 1 869, à Urville, Chante le Solb3
La vidéo
Les remerciements
Je remercie très chaleureusement la mairie d’Anjoutey, pour l’accès au clocher, et la sonnerie des cloches.
Je remercie très sincèrement, et encore une fois, M. Pinot, qui est la personne qui s’occupe du lieu, et qui m’a ouvert le clocher d’Etueffont, je le remercie d’autant plus pour son accompagnement et ses connaissances sur son église.
Soutenu par le village d’Anjoutey