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Poligny

Collégiale Saint-Hippolyte

« La collégiale, dans toute sa splendeur »

Blason de PolignyLa jolie petite ville de Poligny est située dans le département jurassien français, près de 4 150 Polinois et Polinoises vivent ici, la commune  est connue pour être la capitale du célèbre fromage comtois qu’est le Comté. Outre cette reconnaissance, la ville a sue garder ce charme médiéval, en préservant histoire et patrimoine, plusieurs anciens bâtiments sont encore visibles de nos jours, le centre-ville est particulièrement vivant, de nombreux commerces vous accueillent dans un cadre qui laisserait croire que nous sommes en centre-ville d’une ville de 10 000 âmes, c’est étonnant d’ailleurs que la population n’est pas plus élevée, en 1 840, la population était de 6 450 habitants! 

Un peu d’histoire:

L’histoire de Poligny remonte à l’époque romaine. En font foi, deux superbes mosaïques dites « les Chambrettes du roi », trouvées en bordure de la nationale 5, tout près de la ville au XVIIIe siècle. Ces mosaïques aujourd’hui disparues, se trouvaient très probablement dans une grande ville gallo-romaine.Mais on suppose également, qu’il y avait des habitants à Poligny bien avant la conquête romaine, puisque cette région faisait partie de la Séquanie à l’époque celtique. Cette présence d’habitants sur le territoire de Poligny est attestée par des objets en bronze trouvés dans la grotte de Roncevaux et dans le tumulus de la forêt des Moidons. Il reste aussi d’autres vestiges, notamment un rocher, monument druidique appelé aussi « Pierre qui Vire ». Selon la légende, autrefois, un géant un peu coquin poursuivait une bergère et au moment où il allait la rattraper, les « Dieux » sont intervenus et l’ont changé en pierre. Depuis cette aventure, ce géant a le droit de se mouvoir sur lui-même une fois tous les cent ans, d’où l’appellation « Pierre qui Vire ». Quoiqu’il en soit, le nom de Poligny (Polemniacum) apparaît pour la première fois en 870, dans le Traité de Meerssen, qui partage la Lotharingie (à laquelle Poligny appartenait depuis 843) entre Louis le Germanique et Charles le Chauve. Poligny, comme toute la région, est attribuée à Louis le Germanique. Après avoir appartenu quelques années au Roi de France Charles V, Poligny passe sous la domination des Comtes de Bourgogne, puis de la Maison d’Autriche, de celle d’Espagne pour appartenir après bien des guerres sanglantes au royaume de France définitivement en 1674, après le Traité de Nimègue

Le passé de la collégiale:

La Collégiale Saint-Hippolyte a été bâtie à partir de 1415 grâce à Jean Chousat, bourgeois de la ville de Poligny. Le dôme a remplacé le clocher originel qui était surmonté d’une grande flèche sculptée, en tuf, qui dit-on doublait la hauteur de l’édifice actuel.
Saint-Hippolyte est l’un des plus beaux « vaisseaux » de la Franche-Comté. Il est vrai qu’avec ses lignes sobres, ses chapeaux sans ornements et ses voûtes surbaissées donnent une impression de force et de noblesse. Mais sa grande richesse, ce sont ses statues, pour la plupart du XVe siècle, de l’Ecole de Bourgogne. L’église est constituée de quatre chapelles différentes. Dans la première, se trouve la statue de Jean Chevrot, évêque de Tournai, originaire de Poligny. On peut y admirer également une photo du Triptyque des 7 sacrements de Van der Weyden, datant du XVe siècle. Le vitrail ainsi que tous ceux de la Collégiale datent de la fin du XIXe, les vitraux originaux ayant été détruits par les français en 1638, lors du pillage de la ville. La deuxième chapelle est dédiée à Saint-François-Xavier. On y voit la statue de Pierre Versay, évêque d’Amiens, natif de Poligny et surtout neveu de Jacques Coittier, l’un des plus illustres personnages de Poligny. En effet Jacques Coittier était le médecin de Louis XI. Le vitrail que l’on voit dans cette chapelle représente l’arrivée des reliques de Sainte Colette à Poligny. Dans la troisième, une troisième statue, celle de Thomas de Plaine, polinois et Président au parlement de Bourgogne. Cette statue se trouvait à l’origine, à l’intérieur de l’église des Jacobins. Le vitrail lui, illustre la résurrection d’une religieuse par Sainte Colette. La dernière chapelle au fond du collatéral est la chapelle du fondateur, Jean Chousat. Il y serait enterré au pied de l’Autel. On peut admirer un grand tableau de l’Assomption, peint par Jordans au XVIIe siècle, ainsi que la statue da la Vierge du Fondateur.Autres photos de l’édifice:

  

Dans la grande nef, à l’entrée du choeur vaste et profond, on y voit un grand Calvaire en bois polychromé du XVe siècle et placé en « poutre de Gloire ». Le Maître Autel en marbre provient de l’église des Jacobins alors que les stalles datent du XVIIe siècle. Dans la collatéral nord, la chapelle du fond expose un Retable de style Louis XVI. La Collégiale possède également deux Orgues Cavaillé Coll du XIXe siècle. Une fresque représentant Saint-Christophe a été découverte et restaurée récemment à côté du plus grand des deux orgues. (Un plan sur la situation des objets dans la nef de la collégiale ici)

Les cloches:

Pour accéder aux cloches, nous allons devoir franchir très exactement 191 marches (jusqu’au balcon (vue ici, cliquez)), nous grimpons dans une première partie en colimaçon, puis la seconde partie est en escalier en bois, disposé le long de la paroi de la tour, large de 5 mètres par 5, avant de monter cet escalier, admirez ce dernier, ainsi que l’imposant beffroi sur laquelle reposent les cloches, c’est juste grandiose! C’est un petit air de la cathédrale de Paris! (cliquez ici). Durant notre montée, nous nous arrêtons pour contempler la superbe charpente de la nef, s’étirant sur près de 30 mètres, (cliquez ici). Un peu plus haut, nous arrivons à notre but, le Bourdon se dresse devant nous, celui-ci fut fondu probablement sur place, en 1 683, c’est l’un des rares bourdons « Franc-comtois » historiques! Son poids est tout de même de 2 530 kg! Ce vénérable bourdon est accompagné de deux sœurs, bien plus jeunes (1 878), elles proviennent de la fonderie Farnier, lorsque Ferdinand, et son frère Arthur étaient encore associés, d’où la signature Farnier « Frères », la première est un Ré3 de 1 162 kg, et la petite, un fa#3 d’exactement  681 kg, les battants de la cloche 1 et 2 ont été changés, et ça s’entend à la frappe, la petite est assez agressif avec son battant d’origine.. Je préfère les son moelleux des deux grandes… Nous ajouterons la présence d’un petit carillon de 16 cloches, 15 petites Paccard, et une Farnier. Le carillon fut installé dans les années 1950!

Présentation des cloches (de volée) ci-dessous:

  

Cloche 1: « Marie-Hippolyte », Diamètre 158,9 cm, Poids 2 530 kg, Fondue probablement à Poligny en 1 683, Le fondeur n’est pas mentionné, Chante le Si2

 

  

  

Cloche 2: « Colette », Diamètre 126,8 cm, Poids 1 162 kg, Fondue par Farnier (Frères), à Robécourt, en 1 878, chante le Ré3

 

  

  

Cloche 3: « Séraphie », Diamètre 105,6 cm, Poids 6 81 kg, Fondue par Farnier (Frères), à Robécourt, en 1 878, Chante le Fa#3

 

  

  

Le Carillon de 16 cloches:

  

La vidéo sur la sonnerie des cloches de la collégiale de Poligny:

Je tiens à remercier la ville de Poligny ainsi que son maire, pour l’autorisation de monter au clocher, pour immortaliser la sonnerie de leurs vaillantes cloches, avec sonnerie spéciale!

Mes vifs remerciements aussi à M. Clément, pour son accompagnement, sa gentillesse, et la visite complète de son monument, j’ai vraiment appris beaucoup de choses sur ce patrimoine.

Je remercie aussi  le père Quéré, curé de la paroisse, pour son aimable accord, pour filmer et sonner les cloches.

Et pour terminer, Merci à Antoine C., petit passionné comtois, pour l’accompagnement.

Certains textes proviennent du site de la mairie de Poligny.

Soutenu par la ville de Poligny: http://www.ville-poligny.fr/

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