« Deux sœurs qui ne se parlent plus.. »
Une jolie rivière, “l’Audeux” traverse la commune, de l’église romane de Leugney (sur Bremondans) jusqu’à l’entrée des gorges de la Vallée de la Grâce-Dieu.
Les principaux sites environnants sont la superbe cascade, l’abbaye de la Grâce-Dieu et la Grotte de la Glacière. Pour ce qui est de l’activité des habitants : 3 gaec d’agriculteurs, 5 artisans du bâtiment, 1 café restaurant «La Joconde», 2 gîtes (pour environ 10 personnes). L’église possède un clocher à l’impériale
La maison d’Orsans tire son nom d’une châtellenie qui était située dans le bailliage de Baume-les-Dames. Le plus ancien connu est Hugues d’Orsans dit Huguenin le Buson. En 1308 il assistait à la remise à Jean d’Oiselet de la garde de la forteresse de Châteauvillain des mains de Gaucher de Commercy qui la tenait en fief de Jean de Châlon.
Guillaume d’Orsans le 16 août 1370 se voyait remettre le château de Miécourt par Jean de Vienne en reconnaissance de ses services en plus du fief de Pleujouse, de divers biens à Courtedoux et Fregiécourt ainsi que des droits sur les dîmes et les revenus de Cernay. le 11 septembre 1378 il avait l’honneur d’être choisi comme servant de l’évêque de Bâle lors de l’engagement de Vendlincourt par Jean de Vienne envers Simon de Saint-Aubin, si bien qu’en 1381 l’évêque lui donnait les tailles de Delémont. Le 11 octobre 1393 c’est au tour de Conrad Munch, évêque de Bâle de confirmer les fiefs de Delémont, Soyères et du château de Schlossberg.
Plusieurs des seigneurs d’Orsans ont été inhumés dans l’abbaye de la Grace-Dieu, d’autres dans la chapelle de Sainte Catherine à l’église de Vercel, d’autres encore dans l’église de Saint Jean-Baptiste de Besançon et aussi en la maison d’Orsans où il y avait un sépulcre de famille. Les seigneurs d’Orsans était investis de l’Office de maréchal de l’Archevêché depuis 1435. À cette fonction était attaché le droit d’avoir une sépulture au parvis de la cathédrale de Saint Étienne à Besançon. C’est Jean de la Rochetaillée, archevêque deBesançon qui en remet le titre à Renaud d’Orsans. Jean et Antoine d’Orsans vendirent cet office en 1547 à Nicolas Perrenot de Granvelle, chancelier de l’Empereur Charles Quint.
Au XIe siècle, une chapelle se trouvait au village, mais, devenue trop petite pour accueillir les fidèles, la paroisse décide d’ériger l’église actuelle, beaucoup plus grande. L’église, caractérisée par son fameux dôme comtois (dôme à l’impérial), dont celui-ci à fait l’objet d’une restauration ces dernières années a donc été fondée entre 1 759 et 1 761.
L’église abrite deux cloches, dont une, malheureusement fêlée.
Cloche 1: « Anne-Françoise », Diamètre 117,5 cm, Poids 975 kg, fondue par Bournez, à Morteau, en 1 857, chante le Fa3
Cloche 2: » Marie-Louise », Diamètre 101,9, Poids 570 kg, Fondue par Bournez, à Morteau, en 1 868, Sonne le Mi3 (Chantait le Sol3 ou Fa#3) sonneur , Cloches Comtoises
Je remercie M. Le Maire de la commune pour son autorisation de sonner les cloches, et de les filmer.
Soutenue par le village d’Orsans