« Une sonnerie sur Do3 au cœur du Pays Horloger »
La commune des Fins est située en Bourgogne-Franche-Comté, à l’est du département du Doubs, à 49,2 kilomètres à vol d’oiseau à l’est de Besançon, à 28,3 kilomètres à vol d’oiseau au nord-est de Pontarlier et 49,9 kilomètres à vol d’oiseau au sud de Montbéliard. Elle fait partie du canton de Morteau / Le Russey et de la communauté de communes du Val de Morteau.
La frontière franco-suisse se situe à quelques kilomètres.
L’origine du nom viendrait du fait que ce village délimite la fin du Val de Morteau et la fin du plateau de Maîche, d’où « Les Fins ».
Le nom du village est connu dès le xiie siècle. Le village central est alors Renau du Monde. Les hameaux des Suchaux et des Frenelots occupent la vallée de La Tanche. Incendiés en 1636 par les mercenaires de Saxe-Weimar, ces hameaux sont reconstruits à la fin du xviie siècle.
Le xviiie siècle donne aux Fins un rôle de communication entre Pontarlier et Montbéliard, rôle accentué au xixe siècle grâce au relais de diligence des Lavottes. Le découpage cantonal de 1790, reprenant la subdivision du prieuré en quartier de 1462, attribue aux Fins la plus vaste surface, et consacre ainsi sa vocation agricole jusque dans les années 1980.
La commune participe à l’essor horloger du val avec les ouvriers des Suchaux et des Frenelots qui travaillent dans les grandes fabriques de la ville si proche de Morteau, du xixe siècle aux années 1970.
La construction de l’usine Sandoz-Frainier (devenue Petitjean) en 1972 sur le plateau des Usines marque le développement des lotissements et des ZA : La Tanche est construite de 1955 à 1960 et fait face au quartier du Mondey, construit à la même période à Morteau.
Les Usines sont loties en 1968 et l’habitat s’étend depuis vers le coteau menant au Mont Vouillot et vers Morteau.
Les zones artisanales vers les Lavottes, et commerciales vers la Tanche, marquent les étapes de la prospérité de cette commune du Pays Horloger.
L’église Saint-Claude est située au centre du village. Le clocher et la nef datent de 1824, le chœur et le transept de 1930. Descriptif architectural : La tour-clocher hors-œuvre en façade et la nef de style néo-classique, forment un contraste avec le transept saillant à pignons découverts et le chœur qui confèrent à l’ensemble un aspect massif. La nef, plafonnée à l’origine, est à charpente apparente depuis 1964. Le transept et le chœur sont recouverts de voûtes d’ogives retombant sur des supports au profil complexe. Dans l’église, il faut signaler pour leur importance artistique : une peinture sur toile représentant la mort de Saint-Claude, dans le bras droit du transept, œuvre de Joseph Aubert de Paris, 1890.
L’église abrite 3 belles cloches qui datent de 3 siècle différent.
Cloches 1: « Francine-Maria-Pie » Diamètre 144,6 cm, Poids 1962 kg, Fondue par G.Farnier à Robécourt en 1937, chante le Do3
Cloche 2: « Claude-Ferreoline », Diamètre 116,8 cm, Poids 920kg, Fondue par Bournez, à Morteau, en 1 858, chante le Mi3
Cloche 3: « Marie-Antoine », Diamètre 69,5 cm, Poids 188 kg, Fondue par Cupillard à Morteau, en 1779, Chante le Do#4
Mon reportage: le Plenum
Bande sonore sur l’angélus!
Je remercie toute l’équipe municipale de la comme des Fins, qui étaient présents dans clocher avec moi..
Mes vifs remerciements à M. Le maire, Mr Todeschini pour son autorisation de filmer les cloches, et pour la sonnerie dite « Spéciale ».
Remerciement également à Mr Maire, le sacristain de cette église, pour la sonnerie des cloches.
Avec le soutien de la commune de Les Fins: https://www.facebook.com/Commune-de-Les-Fins-896271263724445/?fref=ts
Nous avons apprécié l’historique de notre commune, et les renseignements techniques des cloches de notre église
Bonjour, merci pour votre commentaire, j’ai fortement apprécié de revenir dans ce clocher, et de revoir ces cloches toutes plus jolies les unes des autres, une toute nouvelle vidéo, bien plus jolie, arrivera ce vendredi.
Cordialement , Mehdi