Basilique Saint-Ferjeux
« L’une des plus belles sonneries Bisontines »
…La Ville…
Besançon, avec ses 117 000 habitants, est ni plus ni moins, la capitale Comtoise, elle est également la ville la plus peuplée de l’ex-région Franche-comté. Connue principalement pour sa célèbre citadelle, refermant un muséum, elle cache bien d’autres merveilles telles que la maison qui a vu naître les frères lumière, personnages plus qu’importants dans l’aire cinématographique. Mais aussi le musée du temps et d’horloge, située dans le palais dit « Granvelle », reconnaissable grâce à son clocher comtois. Les quais du Doubs, entre la « Boucle » et « Battant », vous invitent à vous y promener, et pourquoi pas, vous laisser tenter par un petit rafraîchissement en y plongeant les pieds. Enfin, la ville est parmi les villes de France les plus boisées, nombreux sont les parcs et jardins pour y flâner.
…Un Peu D’Histoire…
En 1790, Besançon perd son archevêché et son statut de capitale, n’étant plus que le chef-lieu d’un département privé des terres agricoles les plus productives du bas pays. La population, estimée à 32 000 habitants à la veille de la Révolution, décline à 25 328 habitants en 1793 pour ne remonter timidement qu’à 28 463 en 1800. Cependant, c’est également durant cette période que l’industrie horlogère s’installe dans la ville à la suite de la création en 1793 d’une manufacture d’horlogerie par un groupe de réfugiés helvétiques mené par l’horloger genevois Laurent Mégevand, expulsé de Suisse pour ses activités politiques27. L’activité démarre difficilement, notamment du fait de l’hostilité d’une part de la population, mais le nombre d’horlogers est estimé à 1 000 en 1795 et la production de montres progresse tout de même de 14 700 pièces en l’an III (1794-1795) à 21 400 en l’an XI (1802-1803). En 1801 la ville retrouve son statut d’archevêché, mais celui-ci a de nouvelles frontières.
…La Basilique…
La Basilique Saint-Ferjeux fut construite de 1884 à 1898 par l’architecte franc-comtois Alfred Ducat. Elle rend hommage à saint Ferjeux et à saint Ferréol, deux martyrs chrétiens assassinés pour avoir tenté de convertir la femme du gouverneur romain Claude, en 212. Les saints patrons de la ville de Besançon avaient en effet été invoqués en octobre 1870 par le cardinal Mathieu pour protéger la ville des troupes prussiennes. La ville ayant été épargnée, le 26 janvier 1871 il prononce le vœu solennel d’ériger un nouvel édifice sur le lieu que la tradition locale reconnaissait comme la grotte qui avait abrité les deux saints. La basilique est de style romano-byzantin, et sa façade antérieure est calée par deux imposantes tours. Sous le chœur existe une crypte et le transept et une partie de la nef accessible par deux escaliers situés latéralement. Cinq chapelles sont situées autour de l’abside et des peintures murales réalisées par des artistes originaires de la ville se déroulent au-dessus des grandes arcades de la nef. Mgr Pierre Pfister est chargé du programme de décoration inspiré de ses recherches archéologiques dans les catacombes romaines. La coupole est composée de mosaïques, et un ensemble de vitraux fabriqués par l’atelier Gaudin et des sculptures de Just Becquet complètent le décor.
…La Montée…
Pour aller dans les tours, un belle escalier en pierre nous invite à monter par la tour de gauche, une fois en haut, pour accéder à l’unique cloche de la tour gauche, un escalier un peu scabreux est à emprunter, pour aller dans l’autre tour, il nous faut traverser la tribune, pour avoir exactement le même type d’escalier à gravir.
…Présentation Des Cloches…
Les cloches de la l’unique basilique de la ville, sont séparées dans deux tours. Trois d’entre-elles se trouvent dans la tour de droite, ce sont les trois petites. La plus petite, qui est également la plus ancienne (1 838), est l’oeuvre du fondeur local Louis-Emmanuel PROST, un fondeur que je ne connaissais pas il me semble, seul ce nom m’est apparu sur les cloches de la Madeleine. C’est surement le repreneur de la fonderie des « Roy », car mêmes décors, mêmes formes d’inscriptions.. En revanche, le son est très largement différent, bien moins puissant que son prédécesseur. Les deux plus grandes, oeuvre d’un seul et même fondeur, nous viennent du Nord, plus précisément de Douais, Drouot a livré ces cloche en l’an 1 884, cependant, aucun nom ne figure sur les cloches, (Nom de baptême)… Quelques années plus tard, en 1 897, il livra la pièce maîtresse de l’ensemble, un Bourdon (enfin plutôt une grande cloche) de près de 2 200 kg, elle est de loin, la plus belle cloche de la sonnerie. Enfin, la sonnerie en tant que telle, est peut-être bien la plus belle de toutes les sonneries bisontines, du moins, la plus harmonieuse.
…Les Cloches…
…Cloche 1…
Nom: « Félicie-Justine », Diamètre 153,0 cm, Poids 2 135 kg, Fondue par C.Drouot, à Douais, en 1 897, Chante le Do3
…Cloche 2…
Nom: N.C., Diamètre 115,0 cm, Poids 845 kg, Fondue par P. & Ch. Drouot, à Douais, en 1 884, Chante le Mi3
…Cloche 3…
Nom: N.C., Diamètre 98,6 cm, Poids 500 kg, Fondue par P. & Ch. Drouot, à Douais, en 1 884, Chante le Sol3
…Cloche 4…
Nom: N.C., Diamètre 79,6 cm, Poids 290 kg, Fondue par L-E. Prost, à Besançon, en 1 838, Chante le Si3
…La Vidéo…
…Mes Remerciements…
Je tiens à remercier la Paroisse Saint Ferreol et Saint Ferjeux ainsi que son Abbé, le Père Jacquinot, pour cette accord que d’accès aux cloches lors d’une sonnerie de Mariage, je remercie également la sacristine de la basilique, pour la mise en volée parfait petite moyenne grande (Habituellement, c’est le sens inverse).
Je remercie la ville de Besançon pour l’autorisation d’accès via les paroisses.
Enfin, je remercie mon ami Pascal, (Campalsa), pour l’accompagnement au clocher.
Soutenu par la Paroisse Saint Ferreol et Saint Ferjeux